Fay Costigan

Identité :

Prénom(a) & Nom : Fay Costigan ©
Date de naissance et Âge: 14 Octobre 2003_19 ans
Sexe : Féminin
Race et groupe : Humaine _ Freelancer


Physique :

Grande fleur fraîche à la peau blanche, aux yeux sombres et aux longs cheveux châtains, Fay pourrait ressembler à celle que l’on nomme Blanche-Neige dans ces contes de fées, jeune fille aux lèvres rouge sang. Sa peau de lait lui confère cette douceur et cette innocence propre à toute jeune fille, malgré ce qu’elle a pu vivre dans sa vie. Fay est relativement grande, environ 1m70, possède quelques petites rondeurs qui en font son charme, propre aux femmes italiennes. Elle possède un air de danger, avec cet air d’en savoir beaucoup et pas assez…

Caractère :

Fay est l’archétype même de l’adolescent paumé qui a grandi trop vite. Son caractère est très difficile à cerner, comme beaucoup de jeunes de son âge, mais plus encore Fay ne se laisse pas approcher facilement. Malgré les apparences, la jeune fille a trop vite mûri, et comme si c’était pour elle une tare, elle décline toutes les responsabilités qui lui incombent en jouant les gamines immatures. Insolente, rebelle aux influences, n’en faisant qu’à sa tête, aux premiers abords elle est véritablement invivable. Ce n’est qu’une façade qui lui permet de se dire qu’elle n’a pas grandi trop vite. Car dans le fond, Fay est douce et intentionnée, attentive aux autres et à ce qui l’entoure, bien qu’elle joue celle qui se fiche éperdument de vous et de votre sort. On pourrait appeler cela, une crise d’adolescence factice… Avec les personnes de son âge, Fay est bien plus abordable et plus malléable, mais avec les « adultes » qu’elle considère comme corrompus, elle ne leur accorde que très peu de confiance. Malheureusement pour elle, Fay est déjà adulte de par sa vie mouvementée, bien qu’elle le cache derrière une façade immature.
Cœur tout plein d’un grand vide, laissée pour compte par sa mère, et souffrant de l’absence de son père, Fay a su grandir d’elle-même, et a donc développé une autonomie et une indépendance dont même certains adultes ne sont pourvus. La jeune fille se fait passer pour forte et admet n’avoir besoin de personne, et pourtant la solitude lui pèse comme un poids mort.

Histoire :

Origine / Nationalité : Américaine par son père, italienne par sa mère.

Lieu d'habitation : White Hall, quartiers difficiles de New York

Style d'habitation : Une petite maison identique à toutes celles du quartier. Modeste, légèrement délabrée de l’extérieur, donnant sur une large rue.

Histoire :

- Bien Miss Costigan, veuillez nous donner tous les éléments relatifs à notre enquête….

Trois personnes dans le bureau de police : deux policiers, l’un assis sur le bureau, la jambe pendante dans le vide d’un air fier, sûr de lui, une petite pointe de « je suis le maître du monde dans mon habit de flic » et un autre, d’une attitude plus humble, assis derrière ce fameux bureau, les mains posées sur le clavier de son ordinateur dernier cri, prêt à prendre toutes les informations. En face d’eux, une jeune fille nullement apeurée, montrant une certaine confiance en elle d’un point de vue extérieur, assise sur une chaise à son aise.
Le policier derrière son ordinateur reprit la parole, sortant un dossier de son tiroir.

- Alors… Miss Fay Costigan, fille du célèbre dilettante Franck « C » …. Dix neuf ans, habite le 233 White Hall…

- Il a fallu que sa fille se fasse kidnapper pour qu’on trouve l’adresse de ce pourri… Renchérit le policier assis sur le bureau d’un air satisfait.

- C’est bon, j’me casse…

La jeune fille poussa sa chaise d’un geste brusque avant de se lever vers la porte d’un air vif, le ton acerbe. Le policier assis derrière son ordinateur se leva à son tour, et dans une douceur et un calme qui étonna Fay, l’attrapa par le bras et lui demanda de reprendre place, avant de réprimander son collègue.

- Fay… Je peux t’appeler Fay pas vrai ? Ecoute… Plus vite tu nous diras ce qui s’est passé, plus vite tu pourras sortir de là… Et je suis sûre que tu es aussi allergique à nos uniformes que ton père l‘était, j’ai pas raison ? Allez calme-toi et rassis toi, on reprend…

- Hmmm…. Ben…. Trois jours après la mort de mon père, Billy est venu me chercher à la maison… Il m’a dit que…

- Billy…. Tu veux dire Billy-Jay, celui qui faisait parti du gang mené par ton père ?

- Ouais, répondit Fay d’un ton glacial au policier assis sur le bureau. Mon père et lui étaient les meilleurs amis du monde à une époque. Mais Billy l’a trahi en quittant le gang pour aller chez le rival, Brody….

Le policier assis sur le bureau tendit la main vers le dossier sorti par son collègue quelques secondes auparavant, et y fourra son nez d’un air hautain.

- D’après ce que je vois… Ton père était en tête d’un des plus dangereux gang de New-York… Trafiquant en tout genre, dilettantes…. Inégalé en ce qui concerne la criminalité et la crainte, dit-il avec une pointe de cynisme, excepté leur gang rival faisant la loi dans l’autre partie du Sud de la ville, mené par Brody, aussi appelé Big B. … Irlandais contre Américain hein ? Le rouquin n’avait aucune chance de gagner, rajouta-t-il dans un rire…

- C’est bon Dany… Fay, continue…

- Inutile de me le rappeler, je sais déjà tout ça… Bref, peu de temps après que cette saleté de Brody ait tué mon père, Billy est venu me chercher. Je me souviens de ce jour-ci, il faisait beau au travers de la fenêtre, mais j’osais pas sortir. Alors je me suis mise au ménage, tranquillement, quand il a sonné à la porte. Je savais que Billy avait toujours une profonde amitié pour mon père, et donc avait mauvaise conscience à me laisser seule. C’est un type bien, malgré tout… Le policier assis sur le bureau haussa les sourcils dans un raclement de gorge mais Fay n’y prêta pas attention. J’étais surprise de le voir à la maison, mais il m’a vite expliqué que Brody était à ma recherche, et qu’il voulait me tuer….

- Pourquoi ça ?

- Les irlandais c’est pire que les italiens… Ca a la rancune tenace, ça aime exterminer jusqu’à la moëlle son ennemi, à savoir la famille qui va avec. Et moi, ben j’étais la plus facile à trouver, vu que ma mère se la coule douce à Manhattan avec son nouveau mec alcoolique… Enfin bref… Quand Billy m’a dit ça, j’ai été vraiment surprise…Je me souviens que j’ai pas pu décrocher un mot avant plusieurs minutes… Et surtout, Billy risquait sa vie en venant me chercher. Bref, il m’a dit qu’il m’emmenait avec lui… Comme j’avais personne et que je voulais pas rester seule, je l’ai suivi…

- Tu sais te défendre pourtant…. Je vois dans ton dossier que tu sais te servir d’une arme à feu…

- Pas trop le choix avec un père qui fait partie de la mafia Monsieur je sais tout…

- Dany ! Vas-y continue…

- Et puis aussi…. J’avais besoin d’avoir quelqu’un près de moi, dit-elle d’une voix presque gênée. Donc on est allés chez lui, enfin dans sa planque comme il dit…. J’y suis restée en tout pendant deux mois, mais la première semaine j’ignorais la véritable raison de ma présence chez lui. Billy était absent la journée, et moi j’avais rien d’autre à faire que tourner en rond dans la maison… Pas le droit de sortir, et en même temps même si j’avais voulu je l’aurais pas fait. C’était les précautions à prendre… En fait j’étais séquestrée, mais je prenais ça comme une protection de Billy… Au bout d’une semaine, j’ai pété les plombs, je lui ai dit en pleurs qu’on pouvait pas continuer comme ça indéfiniment. L’angoisse m’empêchait de dormir, la peur au ventre m’empêchait de manger, j’étais faible et fatiguée de tout ça… Je lui ai même dit que je voulais quitté cette saleté de pays. Et c’est là qu’il m’a dit… la vérité… Je sentais de la honte dans son regard, de la tristesse dans ses yeux. Il m’a pris doucement les mains, et m’a avoué qu’en fait j’étais pas là sous sa protection, mais qu’il attendait tout simplement la venue de Brody pour qu’il me livre à lui… Je savais pas quand il devait venir, apparemment il avait de très grosses affaires à traiter en Irlande…

- Trafic d’armes… rajouta le policier derrière son ordinateur. L’enquête est en cours, mais bref… Continue Fay…

- Bref à ce moment là, j’avais juste envie de foutre ma vie en l’air. Mais Billy m’a prise dans ses bras, il m’a dit qu’il voulait pas faire ça et qu’il m’aimait bien… Et même qu’il m’aimait plus que bien… Enfin bref… Le lendemain…

- Plus que bien ? Tu veux dire que vous avez eu une liaison ? Mais il a au moins vingt ans de plus que toi…

- Et alors ? Dit-elle en haussant les épaules. Le psy que j’ai vu tout à l’heure dit qu’il me faisait office de figure paternelle, et que j’ai eu le besoin d’être encore plus proche de lui, pour pas le perdre… Enfin bref, du charabia quoi… Donc le lendemain, un de ses gars est venu à la planque. Billy n’a pas voulu que j’assiste à la conversation, alors je suis montée à l’étage… Enfin c’est-ce qu’il croit, en fait je suis restée dans l’escalier pour les écouter. Le gars était de la bande à Brody aussi, et il disait à Billy que le boss n’allait pas tarder à venir, et qu’il serait plus judicieux que je vienne chez lui vu que Brody arriverait par l’aéroport JFK, et que ce gars y habitait pas loin…

- En gros Brody voulait te buter dès son arrivée c’est ça ?

- Vous êtes toujours aussi délicat ou c’est seulement parce que vous pouvez pas me blairer ?

- Peut être un peu des deux …

Fay se leva et se posta face au policier avec fureur, de la haine dans le regard. Le policier quant à lui se braqua à son tour et lui lança des éclairs des yeux. L’homme posté derrière le bureau se leva en vitesse et empoigna en douceur Fay afin de la faire rassoire.

- Dany arrête tes conneries ou je te fais sortir.

- Sa saleté de père a buté mon gosse Andrew !

- C’est pas la faute de la petite, alors calme toi ou j’en parle au chef. Vas-y Fay…

La jeune fille reprit son calme, évitant de croiser le regard du policier nommé Dany, et se concentra sur son collègue bien plus aimable et compréhensif.

- En gros il voulait que je quitte la planque de Billy , mais il n’a pas voulu. Alors ils se sont engueulés, j’ai entendu un gros boum, c’était Billy qui avait plaqué le mec contre le mur d’après ce que j’avais entendu. Il disait qu’il voulait me livrer à Brody par lui-même. Mais le gars disait que c’était les ordres du chef lui-même… Billy n’a rien voulu entendre. En fait, je crois pas qu’il voulait me livrer à Brody, il était… vraiment amoureux… Billy a laissé partir le gars qui était vraiment furieux, il a dit qu’il en parlerait au chef de tout ça. Je crois qu’en plus Brody n’aime pas qu’on conteste ses ordres. Les jours passaient, et le stress me rendait de plus en plus malade, j’étais pâle, fatiguée, j’avais du mal à tenir sur mes jambes. Je me sentais si mal que la nuit j’avais peur d’en mourir, et d’un autre sens, j’attendais que ça… Un jour Billy décida d’appeler un médecin, je devais être sacrément mal en point vu comment il avait l’air inquiet. Le médecin est arrivé vers midi, mais apparemment il connaissait bien Billy, logique sinon il ne l’aurait pas laissé entrer. En fait il faisait parti du gang lui aussi.

- Son nom s’il te plait ?

- Je crois que c’est le docteur Collman… Il m’a auscultée pendant que j’étais dans mon lit, mais lui aussi avait l’air inquiet. Seulement j’ai pas pu entendre ce qu’ils se racontaient lorsqu’il est sorti de la pièce. Quand il est parti, j’ai demandé à Billy ce que j’avais, il m’a dit que c’était juste une grosse angine, mais je savais qu’il me mentait. Je suis restée plusieurs jours allongée sans pouvoir bouger, et Billy est toujours resté à mon chevet, ne me lâchant pas les mains…. Ca me faisait du bien.
Au bout d’une semaine, j’étais de nouveau sur pieds. Plus le temps passait, plus je voyais Billy tourner en rond, le regard vide. Brody n’allait pas tarder à revenir à New York, et je savais bien qu’il ne voulait pas ma mort. Et j’avais visé juste. Peu de temps après, Billy m’a dit qu’il avait quelque chose d’important à me dire. On est allés dans la cuisine, et là d’un ton solennel il a du tout m’expliquer. Qu’en fait, il n’avait jamais trahi mon père, qu’au contraire c’était un de leurs plans pour infiltrer Brody. Et il fallait jouer le jeu jusqu’au bout. Quand mon père est mort et que Brody a voulu ma peau aussi, Billy a dit qu’il s’en chargerait, parce qu’il savait où j’étais. Son but était de me faire passer pour morte, mais Brody disait qu’il voulait me tuer de ses propres mains. Coup de chance, celui-ci avait du partir à la dernière minute pour Edimbourg. Billy s’est porté volontaire pour m’héberger en attendant le retour de Brody, et il a accepté puisqu’il savait que je ferai confiance à Billy même si je pensais qu’il avait trahi mon père. La suite était simple, me faire exiler en Italie, puisque j’ai la double nationalité grâce à ma mère… Pour une fois qu’elle m’apporte quelque chose de bien celle-là… Bref, ce que Billy avait omis dans son plan, c’est qu’il était suivi de très près, depuis la visite de ce gars là… Vous savez celui qui voulait me transférer chez lui… « Transférer »… Comme si j’étais une marchandise.
Finalement cela paraissait impossible, mais Billy disait qu’il voulait pas me résoudre à la mort. Après la discussion, il a décidé d’une minute à l’autre qu’on partirait d’ici le lendemain. Pour aller où, j’en savais rien et lui non plus, même si c’était risqué. Mais il disait qu’il se devait de me protéger… Alors que s’il m’avait livré directement à Brody il aurait pu avoir la vie sauve…

On a fait nos valises le matin de notre départ, je me souviens que c’était un mercredi, le 18 Mars, dit-elle dans un soupir… Il faisait beau ce jour là, et tous les deux nous avions cet espoir au ventre, comme si rien ne pouvait nous arrêter… Et pourtant, sur le coup de midi, six gars sont rentrés avec violence dans la planque, une arme à la main. L’un d’entre eux a dit que Billy n’aurait pas du les trahir, et encore moins se confier à celui qu’il pensait être son ami, le docteur Collman… Ils l’ont tué… Deux balles… L’un d’entre eux s’est tourné vers moi, un sourire satisfait sur les lèvres… Et moi, j’avais juste peur.. Pas de la mort, mais que ça me fasse mal… J’voulais mourir moi aussi, rester avec Billy qui n’était plus. Il avait son arme pointée sur moi, j’ai fermé les yeux, résolue… Mais rien en se passait… L’un d’entre eux baissa l’arme de son ami, et rétorqua dans un sourire que de toutes façons j’en avais plus pour longtemps, que j’allais mourir dans la douleur, et que c’était le souhait de Billy que je m’éteigne « comme une faible »… J’ai pas compris ce qu’ils voulaient dire. Et puis ils sont repartis, me laissant là….

- Je vois…dit le policier sympathique d’une voix faible. Ce qui est étrange c’est qu’ils devaient bien se douter que tu allais tout nous raconter.

- Pas forcément, répondit Fay dans un haussement d’épaules. Je suis la fille de Frank Costigan, c’est pas une référence chez vous…et puis de toutes façons ils savent bien que le temps que vous trouviez leur planque, j’aurais déjà les deux pieds dans la tombe.

- Non Fay, la police sera là pour te protéger… Nous allons charger une escouade de t’escorter à distance, partout où tu vas.

- Ouais j’en ai pas besoin, mais merci quand même…

Fay se leva doucement, le regard triste, la gorge nouée d’avoir du vivre à nouveau cet enfer, malgré le regard sûr et l’attitude calme et confiante qu’elle avait. Elle fit un dernier sourire au policier Andrew avant d’ouvrir la porte et de sortir.

Ce que Fay ne sait pas :

Le jour de son auscultation par le docteur Collman, celui-ci rejoignit Billy dans la cuisine pour lui faire part de l’état de santé de Fay. Il lui fit part de son inquiétude, en lui avouant que la jeune fille était atteinte du syndrôme de Dressler : fatigue chronique, épuisement physique dû à une mauvaise fonctionalité du cœur. En bref, son cœur était malade, et le docteur avoua à Billy que Fay allait sur sa fin. La jeune fille n’en a que pour quelques mois à vivre, entre trois et cinq, mais ne le sait pas encore. Il sera trop tard pour elle lorsqu’elle l’apprendra.

• Famille :
  
  - Franck Costigan : le père de Fay. Il est décédé à l’âge de 52 ans. A la tête d’une puissante mafia new-yorkaise, Franck était réputé pour son sang froid et sa cruauté. Néanmoins il avait un sens aiguisé de l’honneur, et mourut la tête haute face à son ennemi Brody dans un duel. Très proche de son unique fille, il lui offrait tout ce dont elle pouvait avoir envie, excepté ce que Fay avait le plus besoin : juste la présence de son père à ses côtés, très souvent absent.
  
  - Angelina Felianni, anciennement Costigan. Agée de 49 ans, elle fut mariée au père de Fay durant cinq ans. Lorsqu’ils divorcèrent, elle lui laissa leur unique fille. Portée sur la boisson, c’était une mère ne faisant jamais preuve de responsabilités. Aussi Fay n’a aucun contact avec elle et la considère comme inexistante. Immigrante italienne, elle arriva aux Etats-Unis à l’âge de vingt ans et rencontra Franck dans un bar où elle était serveuse.
  
  

Vie de votre personnage désormais:

• Situation Familiale: Célibataire
  
• Métier: Serveuse dans un bar-restaurant
  
• Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Absolument aucun
  

Question subsidiaire :

• Comment avez-vous découvert ce forum ? Gelta !
  

Je valide, excellente fiche ^^

-Votre vie fut peut-être rude, mais vous avez su vous en sortir malgré l'adversité, ainsi donc vous avez accès aux pouvoirs suivants:

-{Niveau 1} Sang Froid (Permet de ne pas reculer devant la mort, n'ayant plus peur de grand chose.Tout effet de frayeur peut être réprimé)