Nathaniel Artemis Harrington || Terminée ||

Identité :

Prénoms & Nom : Nathaniel, Artemis Harrington
Date de naissance et Âge: 12 Janvier 1895 ~ 127 ans
Sexe : Masculin
Race et groupe : Vampire ~ Aucun, il est à son propre compte

Physique :

Malgré son âge très avancé, Nathaniel a l'apparence d'un jeune homme d'une vingtaine d'année, l'âge où il s'est fait mordre. Nat a donc une silhouette élancée, svelte, anguleuse et gracieuse, naturellement, également grâce au régime alimentaire équilibré qu'il suit, mais aussi grâce aux trois heures d'exercice qu'il s'impose tous les jours pour garder la forme. Il est très grand ; 1m92.
De plus, il est beau ; un bel androgyne aux traits délicats typiquement efféminé et bien dessinés. Même aux yeux d'un enfant il paraissait beau, mélancolique et froid. Peut-être étaient-ce tous ces meurtres qui l'avaient rendu ainsi ? Etait-ce cette tristesse de devoir tuer pour vivre qui était à l'origine de cette beauté hors du commun ? Cet air glacé lui allait bien, il paraissait ainsi plus imposant, plus mystérieux, plus attirant mais en même temps si effrayant. Son teint, si pâle qu'il luisait doucement à la lumière de la lune, était aussi velouté que les pétales de lis blancs. Ses yeux d'un noir aussi profond que les abysses, au fond desquels brillaient d'envoûtantes lueurs rouge sang, reflétaient sa froideur, sa tristesse mais aussi le feu de sa détermination et de son opiniâtreté. Son regard matois, tout plein de ruse et de finesse, et nonchalant, tant il est ensorcelant, semble vous liquéfier sur place, sans que vous puissez réagir. Une étincelle d'ironie et de sarcasme y passe parfois, pour vous faire comprendre que vous de faîtes pas le poids face à une telle créature. Ces même yeux sont soigneusement cernés de noir, ce qui lui donne un aspect encore plus ténébreux qu'il ne l'est déjà. Ses cheveux noirs de jais sont assez longs, pas assez pour tomber sur ses épaules, mais suffisamment pour qu'il se coupe une frange digne de ce nom pour que son regard soit enfoui dans les ombres. Son nez est fin et délicat. Ses lèvres quant à elles, sont ni trop charnues, ni trop minces, à la fois discrètes et attirante, de couleur assez pâle comme si le sang n'y circulait plus, légèrement bleuies par le froid mortel qui l'envahit à chaque minutes, à chaque secondes. Sa dentition irréprochablement blanche sort de l'ordinaire grâce aux quatre canines pointues qui caractérisent sa race.
Ses membres sont fins, longs et paraissent grêles même s'ils ne le sont absolument pas et cachent une force insoupçonnée de la part d'un être si frêle et osseux. Ses mains sont toutes aussi gracieuses : ses longs doigts fins et effilés sont comme les pattes d'une araignée blafarde, avides et hypocrites. Ce sont les même mains qui griffent et qui caressent, les mêmes mains qui vous attirent dans quelques infâmes perfidies ou au contraire vers les plus beaux moments. Sinon, ses ongles sont toujours impeccablement manucurés et recouverts de vernis noir, avec parfois quelques variantes colorées blanches ou rouges.
Au niveau vestimentaire, Nathaniel est fidèle au noir. Il fait toujours attention à son apparence, pas au point d'être superficiel, mais il trouve que c'est important de bien présenter et d'être propre sur soi. Nat possède une classe rare, son style est à la fois simple et discret mais sophistiqué et remarquable. Il passe-partout mais apparaît à qui sait le voir, remarquer sa finesse et sa subtilité. Mais ce qui le caractérise, c'est la façon dont il peut se découper du reste si on est suffisamment attentif : avec un peu de concentration, on peut remarquer que Nathaniel paraît surréaliste. Avec ses vêtements, ses yeux, son maquillage et ses cheveux noirs qui contrastent sur le blanc de sa peau, le bel androgyne semble en noir et blanc, comme dans une photo en noir et blanc. Un clin d'oeil à son existence venue du passé ?

Caractère :

On peux dire que le caractère de Nathaniel s'accorde à merveille avec son apparence physique. Si on devait le résumer en un seul mot, ce serait celui-ci : glacial. Tellement froid qu'il peut refroidir la plus sémillante créature à dix mètre à la ronde. Il reste impassible et inexpressif en toute circonstance, ne perdant ni sa carapace glacée, ni son sang froid (c'est le cas de le dire). Quoiqu'il arrive, le jeune homme - pas si jeune que ça finallement - ne dévoillera jamais ses sentiments au premier venu, et difficilement à un ami proche. Mais de ce côté là, aucun risque : il n'en a pas.
Mais le trait de caractère qu'il faut également souligner, c'est sa remarquable intelligence. Très vif, matois et rusé, Nat trouve toujours un moyen de se sortir des situations délicates, d'échafauder quelques plans perfides ou tout simplement lorsqu'il s'agit de prouver sa valeur. Il adore les questions de culture générale ou qui demandent une certaine réflexion. C'est si glorifiant de sortir victorieux d'un défi !
Il faut dire que notre bel androgyne - à force qu'on lui répète qu'il est diaboliquement intelligent - est devenu très prétencieux. Mais lui-même préfère dire "qu'il présente bien". Alors comme on a peur de lui - ce qui lui plaît assez - on approuve et on se tait. C'est donc sans obstacles que se développa, dès so plus jeune âge, son égo démeusuré, son orgueil maladif et sa vanité sans limites. Nathaniel est également frimeur et ne manque pas d'ostentation, en étalant indiscrètement ses avantages pour que tout le monde puisse voir à quel point il est génial.
Mais au contraire, lorsqu'on ne cherche pas à éveiller son orgueil, Nathaniel se conduit en quelqu'un de discret, qui ne cherche pas à se faire remarquer et animé d'une modestie sage, qui sonne certes un peu faux mais c'est déjà beaucoup. Nat préfère rester dans l'ombre ainsi, car il peut ainsivoir qui sont les êtres intelligents et observateurs qui savent reconnaître une "perle" lorsqu'ils en voyent une. Un peu prétencieux comme résonnement. Mais il se sait charismatique et éloquent.
Nathaniel ne se jette jamais bêtement dans la mêlée : il réfléchit soigneusement d'abord. Il pèse le pour et le contre, étudie la question et fait des recherches avant de prendre une décision. Il pense et après il agit. Constament. Il est soigneux, soucieux du détail, subtil et délicat. Mais la phase d'action qui succède à la phase de réfléxion n'en ai que plus impressionante. Une fois décidé, le vampire, pourtant si calme et posé, devient une véritable tornade qui dévaste tout sur son passage. Le tout avec finesse, impétuosité et efficacité. Cette puissance latente est extrêment redoutable et ne manque pas d'en surprendre plus d'un.
Malgré tant de délicatesse - il parle toujours avec un vocabulaire soutenu malgré quelques dérapages - le bel androgyne peut se montrer très blessant verbalement. Il excèle dans ce domaine. C'est si grisant d'être insolent, impudent, effronté, sardonique, ironique, sarcastique et ironique, le tout enrobé de finesse et de sutilité.
Autre facette de sa riche personnalité, que j'ai déjà évoqué plus haut, Nathaniel est calme et posé. Il aspire au silence et à la tranquilité. L'ombre est sont amie qui l'accompagne dans sa solitude. Très autonome, Nat aime se débrouiller seul et préfère les manoeuvres solitaires que collectives. Le bel androgyne et toujours las et à l'ar de s'ennuyer sans cesse. D'ailleurs, ses soupirs déchirants sappent le moral de tout le monde, ce qui fait de lui quelqu'un de particulièrement insuportable, intéressé par rien et tout à fait snob.
Enfin, malgré sa dureté, le vampire peut faire preuve de sensibilité, de scrupules et d'humanisme. Tuer pour se nourrir ne lui procure aucun plaisir et c'est pour cela qu'il ne mord qu'au tout dernier moment.

Histoire :

Origine / Nationalité : Nathaniel est le fils d'un famille d'émigrants Anglais mais il est né à New-York.
Lieu d'habitation : Très soigneux et vivant avec son temps - en dépit de son âge - Nat habite sur Broadway deuxième du nom, dans un appartement très chic, un bijoux de modernité, dans un immeuble huppé.

Style d'habitation : Un appartement très moderne où se mélangent les meubles design de Starck et la décoration intérieure d'Andrée Putman. Les couleurs dominantes sont le noir et le transparent (en majorité), ainsi que le blanc, le chromé et une touche de rouge. Ses volets électriques et ses épais rideaux noirs sont constament fermés pour être sûr que la umière du soleil ne rentre pas. Par pur coquetterie s'étalle au milieu du salon une dalle de mabre noir où est gravé un pentacle géant où courent des runes. Son cercueil quand à lui, pièce maîtresse, est d'un délicat noir laqué avec, sur le couvercle, une petite rose faite de minuscules diaments. C'est là qu'on se rend compte que c'est utile d'avoir un peu d'argent...

Histoire :

Ce fut par un beau matin d’hiver ensoleillé mais glacé, le 12 janvier 1895, que naquit Nathaniel Artemis Harrington, fils aîné de cette respectable famille d’immigrés Anglais. Ils le nommèrent ainsi à cause de son beau visage aux traits divins. « Nathaniel » signifiant « Dieu donné », qui vient de « Nathan » qui veut dire « Dieu ». C’est aussi le prénom d’un ange. Quant à « Artemis », il s’agit du nom de la déesse grecque de la chasse dans l’Antiquité. Le jeune garçon commença à parler dès un an et à lire à trois ans. On reconnut en lui un petit surdoué aux capacités intellectuelles non négligeables. Ces parents, très fiers, aimaient dire à qui voulait bien l’entendre que « notre fils ira très loin ! Il est extraordinaire ! Tiens, Nat, lis ça pour montrer au monsieur ! ». Et ils étaient loin d’imaginer à quel point il s’élèverait au niveau des plus grands, voire bien au-dessus. L’année de ses 4 ans naquit Jake, son petit frère. Et l’année suivante Ben. A 6 ans, en 1901, le petit garçon aux traits efféminés entra dans une école réservée aux enfants surdoués. Fortement encouragé par ses parents, de braves gens qui savaient élever leurs enfants, Nat eut une enfance épanouie pleine d’amour, d’amitié, de câlins, mais aussi d’interminables disputes avec ses frères pour savoir qui s’assiéra à telle place ou qui optiendra la garde de telle peluche ou jouet. Lors de l’année de ses 8 ans naquit la petite dernière, Amy. La joyeuse petite famille ne connaissant ni hic, ni problème, ni rivalité grandissait paisiblement dans une tranquille petite ville du New Jersey.

En fait, son enfance et son adolescence n’ont rien de vraiment passionnant. C’est après, en 1918, à la fin de la première guerre mondiale qui sévissait en Europe, qu’arriva l’évènement majeur de sa vie de citoyen américain bien intégré. Il était alors étudiant dans une studieuse université où il était formé au métier de médecin. Il s’en sortait vraiment bien. Mais ce fut lorsqu’il était en route vers chez lui, un week-end, après une fête entre étudiants. A ce moment là – et il en a honte, lui qui est d’habitude si sobre – Nathaniel avait l’esprit un peu embrumée par l’alcool. Le bel androgyne vacillait sur la route qui menait à sa maison, un peu en retrait par rapport à la ville. Il vit alors une très belle jeune femme aux longs cheveux noirs et aux étonnants yeux violets qui le regardait avec intérêt. « Génial ! Une jolie fille ! Elle a l’air de me trouver pas mal en plus… ». Nat s’approcha donc de cette ravissante créature qui le couvait sous son regard de velours mauve. Malgré le fourmillement, comme un avertissement, qui parcourait sa nuque, le jeune homme préféra suivre cet irrésistible instinct animal. La jeune femme lui sourit de toutes ses dents, de belles dents blanches et… bien pointues aussi. Hallucination ou réalité ? Mystère. Toujours est-il que quelques secondes plus tard, Nathaniel sentit une douleur semblable à une décharge électrique qui partait de son cou. Il lança un regard affolé vers la mystérieuse jeune femme. Non, il n’avait pas rêvé ; elle était là, les crocs plantés dans la fine peau de son cou. Il était figé, incapable de bouger, tétanisé sur place. A mesure qu’elle le mordait, son énergie vitale s’échappait par la blessure en même temps que ses cinq litres de sang frais. Le jeune homme commençait à avoir froid, trop froid même. La belle vampire décolla ses lèvres de son cou. Nathaniel la dévisagea avec un air étonné mêlé à une incompréhension déçue, puis s’écroula, vidé de lui-même.

Le lendemain, on le retrouva inconscient au milieu de la route de campagne qui menait chez lui. Sa famille, terriblement inquiète, veillèrent sur lui jusqu’à son réveil, sans remarquer sa blessure vaguement en forme de couronne au bas de son cou fin. Lorsqu’il reprit connaissance, Nat éprouva un irrésistible besoin de viande saignante, de sang frais. Il se sentait faible. Mais malgré cette langueur, le bel androgyne sentait une vitalité surhumaine qui bouillait sous sa peau, sans pouvoir s’exprimer. C’est alors qu’il se rendit compte, notamment à cause de ses canines acérées, et grâce aux livres qu’il avait lus, qu’il était devenu un vampire. Le jeune homme devenu créature décida, pour le bien être de ses proches, de prendre le large. C’est ainsi qu’il s’installa à New York, à peine quatre jours plus tard. Là, il s’aperçut, en dépit de sa réticence, qu’il lui était impossible de couper au tristement célèbre « rituel du sang ». Sans sang, plus d’énergie. Alors il attaqua des gens pour les tuer, essayant de ne mordre qu’au tout dernier moment, où il lui devenait presque impossible de se déplacer. Quelques jours plus tard, il trouva une communauté de vampire à Manhattan, établie dans les égouts. Même s’il garda son appartement miteux et étroit, Nathaniel passait beaucoup de temps sous terre. Il ne sortait plus la journée, évidemment, sous peine de brûler vif. L’adaptation fut rude mais il fallait à tout prix qu’il s’habitue au rythme que s’imposait les chauves-souris, les chouettes et les hiboux. Dormir le jour, sortir la nuit.

Des dizaines d’années plus tard, en 1952, grâce à son charisme, son intelligence, sa détermination et surtout son immense et redoutée puissance qu’il avait acquise, Nathaniel devint le chef incontesté et respecté de la communauté des vampires New Yorkais. Il était craint, sa cruauté et son ingéniosité n’étaient pas inconnues, si bien que toute la ville fut au courant qu’un terrible suceur de sang sévissait, près à tout pour égorger la population. Bien sûr, c’était un peu exagéré, il ne comptait pas tuer toute la ville. Mais sa puissance n’était pas une légende. Il était bien plus fort que l’énorme majorité des autres vampires, et même des autres groupes. On ne prononçait plus son nom et on se forçait même à l’oublier. Sa simple mention ébranlait les cafés et les bureaux. Toute la ville était aux aguets. On lui donnait tout plein de surnoms, de plus en plus extravagants. L’Empereur Sanglant. Le Maître des Ténèbres. Sa Majesté des Ombres. Lui. Celui dont on ne parle pas. La Créature. La Terrible Chose. Le Seigneur Rouge. Etc., etc.… Peu à peu, Nat, jadis simple jeune homme un peu plus intelligent que les autres, devint une légende, puis un mythe. Il s’enrichit et déménagea à Broadway deuxième du nom dans le plus grand secret.

Mais ce fut bien plus tard, en 2011, alors que presque tout le monde avait oublié son prénom et faisait profil bas, craignant une peur sans nom, que Nat fit une rencontre qui paraissait anodine, mais qui plus tard serait importante voire vitale. C’était la nuit et le bel androgyne sans couleur mourrait de fin. Ses lèvres sèches désiraient sentit le sang couler, son esprit embrouillé n’aspirait plus qu’a une seule chose : manger. Il se traînait dans New York, la mort dans l’âme, tel un fantôme naviguant dans les brumes nocturnes et polluées de la « Grosse Pomme ». Il entrevit alors une petite silhouette. Ses yeux exercés lui indiquèrent qu’il s’agissait d’une petite fille, d’environ 8 ans. Le puissant vampire s’écroula à ses pieds, comme mort, les lèvres retroussées. Il entendit un faible murmure :

Eve – « Je… »

Nathaniel se redressa difficilement, presque à contrecœur. C’était sa vie ou la sienne. Et bien ce serait sa vie, il n’y avait pas à tergiverser, il fallait à tout prix qu’il la morde ou il mourrait. Il plaça ses dents sur le cou délicat de la petite fille et y déposa un baisé rapide et hésitant, comme pour déculpabiliser un peu. La fillette coupa court à ses hésitations :

Eve – « Vous avez M. le Vampire… Vous pouvez boire tout mon sang, tout le monde se fiche de moi ici. »

Nat s’arrêta net. Elle n’était pas banale cette fille. D’habitude on le suppliait à genoux, mais pas elle, au contraire. Bon, puisque c’était ce qu’elle désirait… Il planta ses canines dans le cou de la fillette avec une certaine réticence mêlée au soulagement que ce sang frais qui giclait dans la bouche lui apportait. Il se sentait mieux. Le vampire aspirait, aspirait… Puis stop. Il se retira bien avant de l’avoir vidée. Les crocs, puis les lèvres, délicatement. Le jeune homme lui lança un regard navré et peiné à vous briser le cœur. La petite fille le regardait sans comprendre. Son sang ruisselait sur son cou et ses propres lèvres bleuies par le froid qui l’habitait. Il murmura :

Nathaniel – « Désolé. »

Le chef des vampires partit en courant, honteux de lui-même.

L’autre rencontre qui bouleversa sa vie se déroula trois ans plus tard, en 2014, alors qu’il errait à la recherche de malheureuses victimes. Nat ne tarda pas à la trouver, un clair soir de pleine lune. Une petite fille, encore, marchait seule dans l’étroite ruelle où il chassait. Perdue, triste. Elle sanglotait doucement, la tête baissée, ses cheveux blonds et défaits cascadant devant ses yeux larmoyants. Il s’arrêta à trois mètres d’elle. La fillette s’arrêta en même temps et releva la tête, l’air hagard. Elle possédait de beaux yeux noisette écarquillés, comme ceux d’une biche effarouchée. Elle était aussi mignonne que l’autre, et, comme l’autre fois, Nathaniel hésitait à attaquer. C’est alors qu’elle demanda d’une voix étranglée par les sanglots :

Emily – « Vous… Vous êtes un vampire ? Vous êtes… Nathaniel, c’est ça ? »

Le vampire en question se figea. Et bien ! C’est qu’elle en sait des choses la p’tite ! Il acquiesça d’un signe de tête. La petite fille esquissa un sourire forcé en baissant la tête.

Emily – « Ah … Vous allez me manger ? »

Nathaniel ne répondit pas et préféra s’approcher de la fillette qui ne broncha pas. Il la mordit comme il mordit l’autre petite fille et bien d’autres personnes, mais il n’acheva pas sa sinistre besogne. Mais alors qu’il s’apprêtait à s’enfuir, la fillette le supplia :

Emily – « Je vous en prie Votre Excellence ! Emmenez-moi avec vous ! »

Alors, dans un élan de compassion, Nat l’emmena avec lui. Elle devint vite, malgré le caractère solitaire, asocial et taciturne du vampire, une très proche amie, sa confidente et sa fournisseuse de sang frais et juvénile. Elle disait s’appeler Emily et avait 10 ans. Sa mère était morte aux suites d’une grave maladie semblable à la Peste et son père avait sombré dans l’alcool après la mort de celle-ci. Celui-ci avait été retrouvé égorgé dans une ruelle mal famée depuis peu et de ce fait, Emily errait toute seule dans New York. Peu à peu, la fillette prit une place immense dans le cœur du chef des vampires, elle était son rayon de lune (pas de soleil !), sa petite sœur. Mais un jour, en 2015, ce qui devait arriver arriva : Emily, malgré ses paroles rassurantes à ce sujet, mourut d’épuisement, faute d’énergie vitale. Alors tout s’effondra autour du bel androgyne. Quelque chose d’irréparable en lui se brisa et se tordit. Nathaniel devint un glaçon, un homme froid et impitoyable au beau visage figé. Une aura glaciale se répandait autour de lui en gelant les esprits, même les plus joyeux. Après la mort d’Emily, le vampire, fou de douleur, déserta son poste de chef et coupa tous liens avec sa race. Il disparut, laissant derrière lui sa funeste légende. Mais il ne partit pas pour autant de New York. Nat garda son appartement et continua à tuer les gens, avec beaucoup moins de scrupules. Il s’abstint de nouer des relations trop profondes, pour éviter de souffrir comme il avait souffert à la mort de sa chère et tendre Emily.

Quatre ans plus tard, en 2019, le glacial jeune homme rencontra Mae, une lycéenne en 2nde. Comme toutes ses autres victimes féminines, il s’arrangea pour sortir avec elle. Leur relation était très simple pour lui : il se voyaient à l’hôtel, ils se parlaient, ils s’embrassaient, il la mordait, ils couchaient ensemble. Point. Comme toutes les autres, sa santé décrut et il finit pas l’achever dans une ruelle. Il se retira dans l’ombre en léchant le sang qui coulait sur ses lèvres. Alors qu’il se mêlait aux ténèbres, Nathaniel entendit une jeune fille crier :

Eve – « MAE ! MAE ! REVEILLE TOI MAE ! MAE !!! Mae… Non… »

Le vampire reconnu cette voix et ce visage… C’étaient ceux de la petite fille qu’il avait rencontrée avant Emily. Celle qui voulait mourir. Nat s’avança pour qu’elle puisse le voir. La jeune fille s’arrêta net de pleurer et le dévisagea.

Eve – « C’est toi ? »

Silence.

Nathaniel – « Oui. »

La lycéenne se releva et, bien que surprise par son regard glacé et son visage impassible, demanda :

Eve – « Pourquoi ? »

Nathaniel s’approcha d’elle en l’enveloppant dans son regard d’ébène et l’embrassa fougueusement, mêlant sa langue à la sienne après l’avoir mordu, mêlant leurs sangs. Après l’avoir « contaminée », il se retira et lança froidement :

Nathaniel – « A présent tu sauras pourquoi. » Il se retourna. « Au fait, je suis Nathaniel. »

Il partit dignement, s’enfonçant dans les ténèbres brumeuses de la nuit.

Après ce jour, Nat apprit qu’elle devint chef des vampires et qu’elle s’appelait Evangeline Aleck, plus connue sous le nom de Eve. Autre phénomène intéressant, elle le cherchait lui, sans rien trouver. Pas étonnant, après la terreur qu’il avait inspiré, et inspiré toujours, à la population… Durant deux ans il la suivit du regard, se jouant d’elle, l’observant à la dérobée. Il avait enfin de quoi s’amuser !

Famille :

Nathaniel vient d’une joyeuse famille s’émigrés Anglais, simple et modeste comprenant ses parents, Lizzie et John, deux petits frères, Jake et Ben, et la petite dernière, Amy. Malgré son départ à New York et son poste important, le jeune homme ne cessa pas de venir les voir au moins trois fois par an et toujours pour Noël. C’est un gentil garçon, n’est ce pas ?
Plus tard, Jake périt à Pearl Harbor tandis que Ben en ressortit blessé à la jambe. John mourut quelques années plus tard d’un cancer. Ben est mort il y a 40 ans et Amy il y a environ 30 ans. Nathaniel n’a aucun liens avec les enfants et petits-enfants de ses derniers.

Vie de votre personnage désormais:

Situation Familiale: Ses parents et ses frères et soeur sont morts et il n'a aucuns liens avec la descendance.
Métier: Aucun, il a suffisemment d'argent pour vivre et aspire à ne rien faire. A moins que fouineur/glandeur ne soit un métier ?
Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Nathaniel désire qu'on le laisille une bonne fois pour toute. Il aimerait pouvoir rester avec ses livres, bien au calme, pour pouvoir aquérir toujours plus de pouvoir et de connaissances. Nat espère toujours retrouver une Emily.

Question subsidiaire :

Comment avez-vous découvert ce forum ? Par Viola ! =)

Je valide, une magnifique fiche très complète ^^

- Votre froideur et votre charisme vous a servi,vous avez accès au niveau 2. Vous avezaussi accès à tous vos pouvoirs de bases, ainsi que les suivants:

-{Niveau 2}: Regard envoûtant (vous permet de déstabiliser un individu en le regardant intensement)

Comme vous êtes un personage spécial, vous accédez directement au niveau 2, ce qui donne donc ce pouvoir. Votre Puissance de Frappe est augmentée de (1) et vos points de vie de 9.

Merci beaucoup ! ;)