Prune - Terminée

Identité :

• Prénom(s) & Nom : Prune (Apryle Kitty) Blackwell.
  
• Date de naissance et Âge : 4 décembre 2004 - 18 ans.
  
• Sexe : F.
  
• Race et groupe : Thérianthrope - Groupe des Thérianthropes.
  

Physique :

Prune est une jeune personne particulièrement grande. Elle mesure en effet un bon mètre soixante-quinze, et c'est la première chose qu'on remarque chez elle. Elle est de corpulence moyenne, et ce n'est pas exactement ce genre de choses qui la complexe. Cepnedant, pour être tout à fait honnête, elle ne fait pas partie de l'icônograhie d'aujourd'hui en matière de beauté. Elle n'est pas repoussante, comprenons-nous bien. Seulement, des sourcils vaguement asymétriques, un nez un poil trop long, un menton légèrement fuyant font de la Thérianthrope une femme « banale », « commune », ou encore d'après certains - moins scrupuleux -, « pas terrible ». Il faut dire aussi que son regard aux pupilles un peu divergeantes surmontés, nous l'avons déjà dit, de sourcils plutôt étranges, est assez dérangeant, c'est pourquoi il est difficile de la regarder en face un moment sans ciller. Les joues de Prune sont très creuses, et le contour de son visage est donc émacié. Malgré cela, il reste, dans l'arrondi du menton, dans la douceur des tempes, des vestiges de la bonne bouille qu'elle arborait dans son enfance. Comme un fil ténu qui chercherait à la rattacher à son passé, malgré elle. Les traits de miss Blackwell sont profondément marqués par le Chaos, le stress permanent, la peur. Depuis un certain temps, des cernes soulignent ses yeux bleu transparent, et ne s'effacent plus. Ses cheveux sont bruns, elle dit « auburn » par pure coquetterie, mais ça fait bien longtemps que les couleurs du renard ne se retrouvent plus dans ces longues mèches fines. Ils lui arrivent aux épaules environ, et elle les attache souvent. Ils sont particulièrement et indécrottablement raides.

Caractère :

Vous savez, Prune est une fille assez spéciale. Principalement : elle est très lunatique. Par « très », comprenez « excessivement ». Elle passe du rire aux larmes - quoique, pour le moment, on ne voie pas grand monde se fendre la poire dans les rues de New-York -, de la colère à une quiétude impressionante, de la peur à la témérité en une fraction de seconde. Elle est sans cesse traversée par toutes sortes d'émotions, de sentiments contradictoires et d'une force incroyable. Chaque minute de sa vie est rythmée par l'effort perpétuel pour enfouir tout ça un peu plus profondément en elle. Ce n'est évidemment pas la bonne solution, mais c'est bien plus facile et lâche que de laisser échapper ses démons intérieurs. Toutefois, la jeune femme progresse de jour en jour vers le but qu'elle s'est fixé : ne rien laisser transparaître à l'extérieur. Si la tempête est forte en dedans, personne, absolument personne, ne doit être au courant. Elle a compris que cela serait décisif pour sa survie. D'autre part, Prune est très clairvoyante, et presque trop futée. Elle comprend tout, analyse tout et agit en conséquence à une vitesse folle. Mais elle est curieuse, aussi. C'est parfois bien embêtant. Elle essaie d'être plus raisonnable. La jeune Blackwell a toujours été renfermée sur elle-même. Non qu'elle haïsse les autres - quoique... -, c'est un état naturel chez elle. Avec tout cela, on pourrait penser qu'elle est timide, facilement ébranlable. Ne vous méprenez pas. Elle est extrêmement colérique. Trop parfois. Et c'est son point faible le plus poussé, qui risque de la faire éclater en mille morceaux. Seulement, elle n'en est même pas consciente.


Histoire :

• Origine / Nationalité : Américaines.
  
• Lieu d'habitation : New York - Upper Town.
  
  
  
  • Style d'habitation : Un grand appartement dans Broadway.
    
  
  
• Histoire :
  
  Une fille, une fille était née chez les Blackwell. La première depuis des générations, six exactement. Fait étrange, peut-être, mais réel. Enfin, toujours est-il que Prune, malgré elle, fit plus ou moins office de précurseuse, car en dix-huit ans, quatre autres nouvelles-nées vinrent au monde pour grossir les rangs de leur grande famille. Question de périodes, sans doute. Bref, l'arrivée de notre bébé aux joues rondes et aux grands yeux fut plus ou moins un choc pour ses parents. Du moins, pour papa Blackwell. Il culpabilisait quand même un peu, mais le fait de déroger à cette règle tacite instaurée dans la famille depuis un bon bout de temps le minait complètement. Déshonneur ? C'en était proche. Vous savez, un peu comme autrefois, quand on tuait des gamins à la naissance s'ils s'avéraient être de sexe féminin - il paraît d'ailleurs que cela se fait encore aujourd'hui dans certaines contrées - sauf que ce cher Henry ne pouvait décemment pas assassiner la chair de sa chair, qui était aussi celle de celle de sa femme. Il avait des principes. Les politiciens n'étaient pas tous corrompus au Chaos jusqu'à l'os. Toutefois, il se créa dès ce jour de décembre un malaise, caché, refoulé, dans le coeur pas très tendre de ce nouveau papa.
  
  Il neigeait à chaque anniversaire de Prune. Elle n'aimait pas la neige. C'était froid, c'était mou, et puis c'était, de manière particulièrement irritante, inaccessible puisque liquide dès qu'on la prenait dans la main. Alors, elle regardait par la fenêtre du pavillon de ses parents les tourbillons de fleurs blanches aussi beaux qu'inutiles en rêvant à un Paradis où ces flocons ne seraient pas qu'une fugitive illusion. Elle levait les yeux, sans se préoccuper du fait que son petit nez rouge était totalement écrabouillé sur la vitre embuée, et traînait des heures les prunelles fixé vers ce ciel dont elle espérait tout sans bien savoir quoi. En réalité, depuis toujours, Prune Blackwell attendait un miracle.
  
  Hasard ? Chance ? Il vint, ce miracle. Alors quelqu'un avait-il entendu, là-haut, les supplications de cette gamine de douze ans à peine ? Peut-être. En tout cas, une cousine issue de germaine de son père, lequel avait d'ailleurs les tempes grisonnantes voire blanchissantes du haut de ses soixante-cinq ans - sa femme n'en ayant que trente-deux -, débarqua un matin dans l'entrée haute de plafond et scintillante de propreté du pavillon familial et posa ses valises négligemment sur le carrelage en damier tout en murmurant que c'était petit, ici, on se demande bien ce qu'il faisait de son argent celui-là. Une vraie calamité, cette bonne femme. Après avoir fait claquer un bisou sonore sur le front de la pauvre Prune, elle expliqua à Henry qu'elle n'avait plus de toit. Son mari venait de mourir - ça n'avait d'ailleurs pas l'air de la gêner plus que ça -, sa famille à lui avait tout gardé comme précisé dans le testament du défunt, et en gros, tous les Blackwell lui avaient fait comprendre avec plus ou moins de tact qu'ils ne voulaient pas de cette commère acariâtre chez eux. Restaient ce cher cousin, sa femme et leur petite fille. Comment, vous demandez-vous certainement, un type possédant le caractère de cet homme, son intelligence presque terrifiante, ses moyens financiers illimités, put-il ne serait-ce qu'une seconde songer à accueillir cette Prissy Hamilton, emmerdeuse notoire et ayant le même comportement avec de l'argent que les termites avec le bois ? Tout simplement, car il était le seul à savoir que sa bien aimée était une Thérianthrope. Sa lignée se composait d'humains purs et durs, et il aurait été hors de question que l'un de ses membres se permette d'y introduire des êtres d'autres races. Pour le reste de la famille, ça aurait été aussi inconcevable que s'il avait choisi de procréer avec un animal. Seulement voilà : cette chère Prissy était au courant, on ne sait guère comment, du secret du couple. Et elle n'utilisa ni plus ni moins que le chantage pour s'incruster profondément dans cette merveilleuse maison un peu à l'écart de New-York.
  
  Là, vous êtes certainement en train de vous gratter la tête ou de froncer les sourcils en vous interrogeant : qu'avait cette arrivée aussi embêtante qu'inopinée de miraculeux, aux yeux de notre Prune ? Eh bien voilà. Prissy fut celle qui permit à l'adolescente de découvrir qu'elle possédait les mêmes facultés que sa mère. En effet, un jour que sa "tantine" était particulièrement sur son dos, Prune, pour lui échapper, se transforma en un magnifique aigle royal. Pouf. Comme ça ; elle ressentit seulement une vague douleur dans ses bras, qui se changeaient en vastes ailes blanches. Ha ha, prends ça, la vieille. Bien sûr, la jeune fille se métamorphosa à nouveau quelques instants plus tard. Elle n'avait jamais été au courant de cette faculté que possédait sa mère. Toutefois, l'intruse qui avait causé cet incident lui expliqua tout de la véritable nature de sa génitrice, et, serviable et généreuse, proposa à Prune d'annoncer elle-même la nouvelle à Henry et Rachaella. De fait, la pauvre gamine était un peu gênée de ce nouveau pouvoir. Ce ne fut, bien sûr, de la part de Prissy, un moyen de pression de plus sur le père.
  
  Rachaella mourut la veille des seize ans de Prune. Joyeux anniversaire. Pas de quoi faire tout un plat de ce décès : elle s'évanouit dans la brume de l'aube comme un ballon de baudruche dont on aurait lâché la ficelle. Lentement, ballotée par le vent, avec élégance et poésie. L'adolescente ne pleura pas, elle ne cria pas, ne se plaignit pas. Elle serra les dents et garda les yeux grands ouverts vers l'avenir. Sans doute sa mère en avait-elle eu marre de traîner des pieds dans ce monde suintant la violence et la corruption ; sans doute la goutte qui avait fait déborder le vase était-elle la découverte de son mari dans le même état que le monde. Violente. Prune savait, elle avait toujours su que peu après l'installation de Prissy son cher papa avait succombé à la pression du Chaos. Il n'était plus aussi droit qu'auparavant, mais sûrement assez intelligent pour comprendre pourquoi sa femme s'était procuré de la cigüe.
  
  Prissy décéda moins d'un an plus tard, de vieillesse. Sa dépouille fut incinérée un jour d'octobre particulièrement ensoleillé, Prune suait à grosses gouttes sous sa robe de flanelle noire. Henry Blackwell, ancien politicien très réputé, se retrouva seul quand sa fille atteint les dix-huit ans. Il lui paya un magnifique appartement sur Broadway, il avait au moins assez d'argent pour en acheter - cash - dix comme celui-là. Celle-ci suivait alors, et est toujours censée suivre d'ailleurs, des études de droit par correspondance.
  
  
  
• Famille :
  
  Mise à part la famille plus éloignée, il ne reste guère dans l(entourage de notre Prune que son père, Henry Blackwell. Celui-ci est immensément riche, mais sa carrière est terminée. Il aimait beaucoup son boulot, trop peut-être. Il s'est lui-même fourvoyé et a ainsi entraîné sa chute, ainsi que celle - plus grave - de sa femme. Après le décès de celle-ci, il a plongé dans un étang vasouilleux et marécageux de sombres pensées, et n'en est jamais vraiment sorti. C'est un homme brillant mais pas assez droit pour résister au Chaos. Henry n'a jamais aimé sa fille autant qu'un père le devrait, mais après tout, l'important est-il de laisser un amour inné balloter au gré du vent, ou de travailler sans relâche une affection qui pourrait alors devenir bien plus solide ?
  

Vie de votre personnage désormais :

• Situation Familiale : Célibataire.
  
• Métier : Etudiante en Droit.
  
• Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Devenir une brillante avocate ? Aider autant que possible les autres Thérianthropes dans ce monde déchiré ? Autant d'incertitudes pavent le chemin qui s'étend devant elle...
  
• Animaux : Aigle royal {débloqué}, chat tigré {débloqué}, anguille {non débloquée}, panthère noire {non débloquée}.
  

Question subsidiaire :

• Comment avez-vous découvert ce forum ? NH* =)
  

Désolée du double post. ^^'
Juste pour prévenir que j'ai terminé. =)

Je valide, très belle fiche ^^ Tu étais qui sur NH?^^

-Votre instinct animal et votre nature vous a permis d'en arriver jusqu'ici et vous avez accès à tous vos pouvoirs de base, ainsi que les suivants:

-{Niveau 1} Vous avez maintenant accès à quatre différentes formes, il vous reste qu'à les indiquer et à la suite de votre fiche, et à l'intérieure de celle-ci.

Merci. =)
Sur NH, je suis Kimberly K. Lockhailn et Jill Autenberry.

Hum pour les animaux les voilà : Aigle royal, chat tigré, anguille, panthère noire. Mais j'ai accès à tous ceux-ci dès maintenant ? Parce que je trouve ça plus intéressant au niveau du RP de n'en avoir que deux ou trois de débloqués. ^^'

Merci. Tu es libre de faire comme tu le souhaites, à toi de choisir comme tu le préfères ^^

D'acc d'acc merci beaucoup. <3